Une anthropologie de la voix consiste dans ce paradoxe à ne plus écouter la parole mais la qualité de formulation, ses vibrations sonores, affectives, ses singularités. Non plus s'arrêter sur le sens des mots mais sur la tessiture de la voix. Détachée de la parole, la vocalité se donne comme émission subtile d'un corps, elle touche, bouleverse, irrite, elle est un lieu de désir ou de méfiance.
Présentation de ce courant de la sociologie américaine contemporaine centré sur l'étude des relations entre individus, de son développement à partir des philosophes pragmatistes et de l'école de Chicago, de ses concepts majeurs et de l'apport de l'ethnométhodologie.
Le poids constant de la représentation sociale pèse parfois lourd sur les épaules des individus dans la société actuelle, les incitant à lâcher prise et à se retirer du monde. L'auteur analyse les facteurs qui conduisent à ce besoin et les moyens inventés par l'homme pour y faire face. Il fonde son propos sur une approche liant sociologie et anthropologie.
Les marcheurs sont des individus singuliers qui acceptent, des heures ou des jours, de sortir de leur voiture pour s'aventurer corporellement dans la nudité du monde. La flânerie paraît un anachronisme dans un monde où règne l'homme pressé. Jouissance du temps, des lieux, la marche est une dérobade, un pied de nez à la modernité, un chemin de traverse dans le rythme effréné de nos vies.
Poursuivant une réflexion menée il y a dix ans avec Eloge de la marche, l'auteur souligne la façon dont le statut de la marche a évolué au cours des trente dernières années. Il montre ainsi que la marche s'impose aujourd'hui comme une activité de retrouvailles avec le corps et avec les autres.